Fête de la girafe 2023 : À la découverte de ces majestueuses créatures

Juin 22, 2023 | Bien-être | 0 commentaires

Ce mercredi 21 juin, à l’occasion de la journée internationale de la girafe, une fête lui était entièrement dédiée au Parc de la Tête d’Or. Apprentissage, sensibilisation et activités autour de ce mammifère au grand cou étaient au programme.

Des activités autour de la girafe

Les girafes du zoo de Lyon en pleine chorégraphie ©Timothée Poulard

Qui dit mercredi ensoleillé, dit sortie avec les enfants. Des dizaines de petits curieux étaient au rendez-vous au Parc de la Tête d’Or hier. Il faut dire que l’allée située entre la plaine africaine et l’enclos des primates s’était métamorphosée pour l’occasion. Des soigneurs et employés du parc étaient présents pour sensibiliser les petits comme les grands sur la girafe. Alimentation, mode de vie, conservation, comment ne pas ressortir incollable sur le sujet ?

Pour les plus aventuriers, il était même possible de marcher comme les girafes, en montant sur des échasses. Une conteuse était aussi sur place toute la journée. Mais, le clou du spectacle était la visite, par des soigneurs, de l’enclos des girafes.

La girafe : un animal en danger

La girafe est aujourd’hui une espèce menacée. Il reste 68 000 girafes à l’état sauvage dans le monde. La population de girafes a dangereusement chuté de 40% sur les trois dernières décennies. Pour Félicie, responsable pédagogique au sein du parc zoologique de Lyon : “les espèces comme celle de la girafe sont confrontées à des menaces assez silencieuses. Ces menaces peuvent être de l’ordre de la destruction de leur habitat par l’urbanisation, l’agriculture ou les mines. Mais aussi l’extension de l’élevage, les conflits armés, les sécheresses et le braconnage.”

Depuis 2016, les girafes sont classées comme vulnérables sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Heureusement, une multitude d’acteurs, dont les parcs zoologiques, luttent contre cette extinction. “À Lyon, on fait de la conservation ex-situ, en dehors du milieu naturel, et l’on travaille avec des associations in-situ sur place. Il y a tout ce relai qui est fait entre les uns et les autres grâce à l’Association française des parcs zoologiques (AFdPZ)” explique Félicie.

Le girafe, mascotte du Parc de la Tête d’Or
©Timothée Poulard

Le parc zoologique de Lyon impliqué dans la protection animale

D’après Félicie, le zoo de Lyon est impliqué dans la protection animale. Le Parc de la Tête d’Or accueille “400 individus, 60 espèces dont la moitié sont en danger d’extinction” nous apprend la responsable pédagogique.

Pour améliorer la qualité de vie des résidents, le zoo ne cesse de hausser son niveau d’exigence. “Aujourd’hui, on est plutôt sûr de la conservation plus globale d’un biotope ou d’un écosystème, on parle alors d’une espèce parapluie. Elle va être l’emblème de la conservation. Comme elle va parcourir un territoire assez conséquent, elle va rencontrer plusieurs espèces animales ou végétales. En protégeant cette espèce, on protège toutes les autres.” Cette définition d’espèce parapluie nous rappelle directement la plaine africaine ayant ouvert ses portes en 2002.

Saurez-vous retrouver les deux girafes présentent sur la photo ?
©Timothée Poulard

Au sein de cet espace, c’est tout un écosystème qui a été reproduit. Dans la plaine africaine, cohabitent les girafes, les zèbres, les pélicans, les flamants roses… En plus de dizaines d’espèces animales, c’est une reproduction de leur habitat naturel qui voyage avec ces animaux. Pour ce faire, les équipes du parc améliorent sans cesse les enclos. La plaine africaine est constituée de plusieurs zones, de l’herbe, pour que les animaux broutent, du sable, pour qu’ils se déparasitent, et du gore, pour user leurs sabots.

Malgré l’investissement et les efforts des équipes du parc, certains restent sceptiques vis-à-vis du bien-être animal au sein du Parc de la Tête d’Or. En 2019, une pétition dénonçant des enclos dont “la taille n’est pas adaptée au calibre des animaux et à leurs biens êtres” avait rassemblé plus d’un millier de signatures.

La vision de ces signataires diffère grandement de celle des soigneurs du parc. Un d’eux nous confiant même hier que “[son] but est que l’animal ait une expérience qui l’amène vers du bien-être”. Une affaire de point de vue donc.

Pour en apprendre un peu plus sur le parc zoologique de Lyon 😉

L’entretien complet avec Félicie Contenot, responsable pédagogique du parc zoologique de Lyon est disponible juste ici !

Pour plus d’articles, c’est ici !

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