Cyclisme : alors qu’ils pensaient l’emporter, 2 coéquipiers célèbrent ensemble avant de se faire coiffer sur la ligne

Cyclisme : alors qu’ils pensaient l’emporter, 2 coéquipiers célèbrent ensemble avant de se faire coiffer sur la ligne

Évènement insolite dans le monde du cyclisme ! Samedi 17 juin 2023, à l’occasion du 56ème Critérium de Saint-Symphorien-sur-Coise, Rémi Arsac et Charly Merle, 2 coéquipiers de l’équipe EC Saint-Étienne Loire pensaient lever les bras ensemble sur la ligne… Mais n’ont pas vu le retour du Caladois Simon Ruet, auteur d’une fantastique remontée ! Récit d’un scénario fou que les Stéphanois ne semblent pas prêts d’oublier…

cyclisme : ils pensent gagner ensemble, mais...
Simon Ruet, du VCVB, dépasse sur la ligne les 2 coéquipiers de l’EC Saint-Étienne Loire, Rémi Arsac et Charly Merle

Critérium de Saint-Symphorien-sur-Coise : une course bien connue du cyclisme local

Pour cette édition 2023 de la course amateur organisée par le Club Routier des 4 Chemins de Roanne, 80 coureurs issus de 28 équipes venues de toutes la France se sont élancés pour 28 tours de 3,3 kilomètres (pour un total de 92 kilomètres) dans les rues de Saint-Symphorien-sur-Coise, commune de 3600 habitants au sud-ouest de Lyon, entre Rhône et Loire. La commune est une habituée de l’événement : malgré une pause entre 2017 et 2021 pour cause de soucis financiers de l’organisateur, le club du CR4C Roanne, la course trouve ses racines dès 1962, et a été remportée par plusieurs vainqueurs du Tour de France, tel que Roger Pingeon ou Bernard Thévenet. Le public était ainsi au rendez-vous, avec un départ à 15h15 sous un grand soleil de juin. Si la course s’est déroulée de manière totalement classique de prime abord, avec une échappée qui s’est rapidement formée, avant de s’effriter peu à peu au fur et à mesure que la course avançait, le finish de la course s’est, lui, révélé totalement mémorable…

Un final inattendu…

Wout Van Aert (à gauche) et Christophe Laporte (à droite) de l’équipe Jumbo Visma, gagnent ensemble l’E3 Saxo Bank le 25 mars 2022
Crédits : AFP

À l’image des célèbres Wout Van Aert et de Christophe Laporte de l’équipe Jumbo Visma sur l’E3 Saxo Bank dans les Flandres belges en mars 2022, Rémi Arsac et Charly Merle, coéquipiers de l’équipe de l’EC Saint-Étienne Loire, se sont retrouvés dans une configuration rêvée : tous 2 derniers rescapés de l’échappé, ils ont décidé, lors des derniers mètres de la course, de franchir la ligne ensemble. Ayant fortement réduit leur allure afin de profiter de la ferveur du public, ils se sont ainsi retrouvés surpris par le retour furtif du jeune Simon Ruet, 19 ans, membre du Vélo Club Villefranche Beaujolais. Ce dernier, opportuniste, a déclenché dans la dernière ligne droite un sprint lui permettant de dépasser sur la ligne les deux stéphanois, et ainsi de gagner la course.

… Pour des réactions mémorables

La vidéo est d’ores-et-déjà devenue virale sur les réseaux sociaux, tout autant que la réaction des coureurs de l’EC Saint-Etienne Loire, qui semblent ne toujours pas avoir digéré ce qui vient de leur arriver. C’est sûrement pour cette raison que l’on dit qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Ou plutôt, lever les bras avant de l’avoir emporté !

C’est finalement Simon Ruet, coureur du VCVB, qui monte sur la première marche du podium
Crédits : Mont Actus

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Chute mortelle pour Gino Mäder sur le Tour de Suisse

Chute mortelle pour Gino Mäder sur le Tour de Suisse

Victime d’une lourde chute lors de la 5ᵉ étape du Tour de Suisse, Gino Mäder est décédé à 26 ans selon son équipe Bahrain-Victorious.

Le monde du cyclisme sous le choc :

C’est tout le monde du sport, et particulièrement celui du cyclisme qui est en deuil aujourd’hui. Le coureur helvète qui avait violemment chuté lors de la 5ᵉ étape jeudi 15 juin avait directement été transféré à l’Hôpital de Coire.

Son équipe, la Bahrain-Victorious, s’est exprimé ce matin au sein d’un communiqué : “C’est avec une grande tristesse et le cœur lourd que nous devons annoncer le décès de Gino Mäder. Le vendredi 16 juin, à la suite d’une chute très grave lors de la 5ᵉ étape du Tour de Suisse, Gino a perdu sa bataille face aux graves blessures qu’il a subies. Notre équipe entière est dévastée par cet accident tragique.”

Un talent révélé en 2021 :

Le jeune homme de 26 ans avait entamé sa carrière au sein de l’équipe Dimension Data en 2019. Mais c’est surtout depuis 2021, et son arrivée chez Bahrain-Victorious, que le talent du Suisse avait éclaté aux yeux du grand public.

En 2021, il avait terminé deuxième de Paris-Nice, se faisant reprendre à 25m de l’arrivée par Primoz Roglic. La même année, il avait enchainé les victoires au Giro et au Tour de Suisse, prenant même la cinquième place au Tour d’Espagne. Cette bonne performance sur la Vuelta lui avait même valu le maillot de meilleur jeune.

Une descente dangereuse :

C’est dans la descente du col de l’Albula que Gino Mäder a chuté. Ce tracé divise au sein du peloton. Jeudi soir, juste après la chute, Remco Evenepoel a réagi sur Twitter : “Puisqu’une arrivée au sommet aurait été parfaitement possible, ce n’était pas une bonne décision de laisser (les coureurs) finir par cette descente dangereuse” avait écrit le champion du monde.

Destins tragiques

Cette chute mortelle n’est pas sans rappelé autres coureurs décédés au cours d’épreuves. On se rappelle tous du Belge Wouter Weylandt qui avait fatalement chuté à 25km de l’arrivée de la 3ᵉ étape du Giro. On garde tous en mémoire la fin tragide de l’Italien Fabio Casartelli qui était décédé sur les routes du Tour de France en 1995.

Et pourtant, l’Union cycliste internationale (UCI) avait annoncé fin 2020 de nouvelles mesures pour lutter contre ces chutes dangereuses. Malheureusement, ces engagements visaient surtout les arrivées en sprint massif.

Le directeur officiel de l’épreuve a annoncé que l’étape du jour serait neutralisée : “Le peloton prendra le départ des 30 derniers kilomètres, la course sera neutralisée aujourd’hui, et l’intégralité des coureurs formera un cortège en hommage”.

La réaction de Romain Bardet au départ de la 6è étape.

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Tour du Beaujolais : Entre sport et terroir !

Tour du Beaujolais : Entre sport et terroir !

Du 9 au 11 juin, une centaine de cyclistes de toute l’Europe s’est élancée sur les routes du Beaujolais à l’occasion du 31ème Tour du Beaujolais. Vendredi 9 juin, Pure Média a eu la chance de pouvoir participer à cette course cycliste, l’occasion pour nous de récapituler ce week-end cycliste, et de vous relater notre expérience plus qu’enrichissante !

Clément Carisey vainqueur du Tour du Beaujolais 2023 :

D’abord endossé par Artus Jaladeau à l’issue de la première étape, le maillot jaune est revenu à Clément Carisey dès la deuxième étape, et ne l’a plus jamais lâché. Malgré une forte adversité tout le long du tour, le coureur du SCO Dijon a été solide. Du côté du Vélo Club de Villefranche Beaujolais, Théo Thomas fini dans le top 10, à la 9ème position. Le jeune Nicolas Aulas, que nous avions rencontré il y a quelques semaines, termine troisième au classement des sprinteurs au terme des trois jours de courses.

Pour les intéressés, on vous laisse avec le classements des 4 étapes du Tour du Beaujolais :

1ère étape : Le Pérréon >Theizé : 138km

  1. JALADEAU Artus OCF TEAM LEGEND WHEELS OCCI Elite les 138 km en 3h20’51”
  2. VAN GUCHT Sten BOURG AIN CYCLISME AURA Elite à 0:05 secondes
  3. DARBELLAY Valentin ELITE FONDATIONS CYCLING TEAM SUI Elite à 0:07 secondes
  4. THOMAS Théo V.C. VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS AURA Elite U23 à 0:09 secondes
  5. BENETEAU Lucas S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite U23 à 0:09 secondes
  6. BRAZ AFONSO Clément PHILIPPE WAGNER CYCLING BFRC Elite à 0:09 secondes
  7. PAUCHARD Eliot HEXAGONE CORBAS LYON M AURA Elite à 0:09 secondes
  8. DEBONS Antoine PHILIPPE WAGNER CYCLING BFRC Elite à 0:09 secondes
  9. GUERNALEC Victor BOURG AIN CYCLISME AURA Elite à 0:09 secondes
  10. IZQUIERDO Clement AVC AIX EN PROVENCE PACA Elite U23 à 0:13 secondes

2ème étape : St Étienne des Oullières > Belleville en Beaujolais : 10,2km

  1. BEZZA Quentin S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite en 11’19,40
  2. CARISEY Clément CHARVIEU CHAVAGNEUX I.C. AURA Elite 11’21,71 à 2.31 secondes
  3. DE VINCENZI Luca OCF TEAM LEGEND WHEELS OCCI Elite 11’34,02 à 14.62 secondes
  4. LAVIGNAC Matthieu OCF TEAM LEGEND WHEELS OCCI Elite U23 11’36,49 à 17.09 secondes
  5. MULLER Thomas V.C. VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS AURA Open 1 U23 11’37,58 à 18.18 secondes
  6. HUCK Léandre VC ROUEN 76 NORM Elite 11’38,71 à 19.31 secondes
  7. COUTURE Cyril OCF TEAM LEGEND WHEELS OCCI Elite 11’39,65 à 20.25 secondes
  8. SAINT GUILHEM Thibaud AVC AIX EN PROVENCE PACA Elite 11’42,24 à 22.84 secondes
  9. HUSNI Thomas CHARVIEU CHAVAGNEUX I.C. AURA Elite U23 11’43,99 à 24.59 secondes
  10. BRAZ AFONSO Clément PHILIPPE WAGNER CYCLING BFRC Elite 11’46,11 à 26.71 secondes

3ème étape : St Étienne les Oullières > St Étienne les Oullières : 92km

  1. LE TURNIER Mathias BOURG AIN CYCLISME AURA Elite les 92 km en 2h04’27”
  2. BENETEAU Lucas S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite U23
  3. BEZZA Quentin S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite à 0:05 secondes
  4. DONNENWIRTH Tom S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite à 0:07 secondes
  5. CHAILLAN Emanuel E.C. ST ETIENNE-LOIRE AURA Elite à 0:07 secondes
  6. LAGNET Gari S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite à 0:07 secondes
  7. CHAMERAT DUMONT Antony V.C. VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS AURA Elite à 0:07 secondes
  8. SENICOURT Kylian PHILIPPE WAGNER CYCLING BFRC Elite U23 à 0:07 secondes
  9. BAGOU Guillaume CC ETUPES LE DOUBS BFRC Elite U23 à 0:07 secondes
  10. AEBI Antoine CHARVIEU CHAVAGNEUX I.C. AURA Elite à 0:07 secondes

4ème étape : St Georges de Reneins > Fleurie : 144km

  1. AVOINE Kévin S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite les 144 km en 3h36’02”
  2. MORICHON Thomas AMICALE CYCLISTE BISONTINE BFRC Elite à 0:02 secondes
  3. HUYET Baptiste BOURG AIN CYCLISME AURA Elite à 0:06 secondes
  4. CHAMERAT DUMONT Antony V.C. VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS AURA Elite à 0:11 secondes
  5. JAMET Alexandre E.C. ST ETIENNE-LOIRE AURA Elite à 0:11 secondes
  6. ROUSSEL Antoine V.C. VAULX EN VELIN AURA Elite à 0:11 secondes
  7. MAIRE Adrien AVC AIX EN PROVENCE PACA Elite à 0:16 secondes
  8. LAGNET Gari S.C.OLYMPIQUE DE DIJON BFRC Elite à 0:17 secondes
  9. THOMAS Théo V.C. VILLEFRANCHE BEAUJOLAIS AURA Elite U23 à 0:17 secondes
  10. BRAZ AFONSO Clément PHILIPPE WAGNER CYCLING BFRC Elite à 0:17 secondes

Classement général du Tour du Beaujolais 2023 :

1er : Clément Carisey (Charvieu Chavagneux) – 9h23’25

2e : Clément Braz Afonso (Philippe Wagner Wheels) à 21 secondes

3e : Artus Jaladeau (OCF Team Legend Wheels) à 33 secondes

4e : Charles Paige (Bourg Ain Cyclisme) à 50 secondes.

5e : Victor Guernalec (Bourg Ain Cyclisme) à 51 secondes

6e: Lucas Beneteau (SCO Dijon) à 1 minute et 4 secondes

7e : Clément Izquierdo (Aix-en-Provence) à 1 minute et 7 secondes

8e : Sten Van Gucht (Bourg Ain Cyclisme) à 1 minute et 7 secondes

9e : Théo Thomas (Vélo Club Villefranche Beaujolais) à 1 minute et 11 secondes

10e : Clément Delcros (AVC Aix-en-Provence) à 1 minute et 13 secondes

31e : Maxime Richard (Vélo Club Villefranche Beaujolais) à 5 minutes et 51 secondes

32e : Antony Chamerat Dumont (Vélo Club Villefranche Beaujolais) à 6 minutes et 22 secondes

44e : Baptiste Troja (Vélo Club Villefranche Beaujolais) à 18 minutes et 19 secondes

61e : Nicolas Aulas (Vélo Club Villefranche Beaujolais) à 28 minutes et 17 secondes

Notre expérience au Tour du Beaujolais :

Vendredi 9 juin, 14h, la place du Perréon était noir de monde. Il faut dire que la petite commune de 1500 habitants accueillait le départ de la première étape du 31ᵉ tour du Beaujolais. Pour l’occasion, les écoliers ont même eu le droit de sécher les cours pour profiter du départ, c’est vous dire l’importance de l’évènement !

Au milieu de tout le gratin du cyclisme national et européen, il faut dire que je me sentais quelque peu largué. Alors, j’ai réussi à me réfugier dans une voiture de sponsor, afin de pouvoir suivre la course au plus près.

Et des voitures au Tour du Beaujolais, ce n’est pas ce qui manque ! Entre la dizaine de voitures de sponsors, la voiture médicale et les deux ambulances, la vingtaine d’automobiles de directeurs sportifs et tous les autres véhicules présents pour la sécurité des coureurs, ça en fait du monde ! Venez rajouter à cela une bonne dizaine de gendarmes à moto, et le même nombre de motards civils, et vous trouverez donc le cortège du Tour du Beaujolais.

Lorsque la centaine de coureurs s’élance dans cette course effrénée, ce sont des dizaines de personnes qui s’organisent autour d’eux. À l’avant de la course, des forces de l’ordre à moto et une voiture informent les automobilistes de l’arrivée des coureurs, car les routes ne sont pas fermées. Les motards civils s’occupent de bloquer toutes les routes afin qu’aucun automobiliste ne puisse rejoindre le tracé de la course pendant qu’elle y passe.

À l’arrière de la course, la voiture balais, les dizaines de véhicules de directeurs sportifs et les ambulanciers ferment le bal. Le but de tout ce beau monde est en fait de réaliser une bulle impénétrable aux autres usagers de la route afin de garder les sportifs en sécurité.

La voiture des sponsors et de la presse dans laquelle je me trouvais se comporte différemment. Au sein de ces véhicules, tous les partenaires de la course et les journalistes. Le but est donc de se rendre aux points stratégiques (sprint, cols…) pour en faire profiter ces invités VIP tout en trouvant des raccourcis afin d’être toujours en avant sur les cyclistes. Travailler le tracé et les raccourcis, c’est le travail du chauffeur. Chaque véhicule à un chauffeur attitré, qui connaît souvent très bien la région.

Au sein de ma voiture, j’ai eu la chance de tomber avec trois personnes très sympathiques ayant l’habitude de couvrir cette épreuve, et qui m’ont donc beaucoup appris tout le long de la journée.

Toutes les voitures présentes sur le tracé sont identifiées grâce à des stickers et munis d’une radio. Cette radio permettra à tous les véhicules de suivre la course en temps réel, et aux organisateurs de replacer certaines voitures dissipées.

À Theizé, lieu de l’arrivée, un petit village Tour du Beaujolais sort de terre le temps d’un soir. À quelques mètres de la ligne d’arrivée, des produits dérivés, un camion podium, et un village partenaires sont installés.

Les sponsors sont invités au village partenaires à la fin de la course. Concrètement, un petit after est organisé à la fin de la course avec charcuterie et champagne à disposition. Pour l’occasion, le comité des fêtes avait même organisé un stand de gâteaux et de boissons.

Artus Jaladeau, le vainqueur de l’étape qui ralliait Le Perréon à Theizé vendredi
©Timothée Poulard

Enfin, le Tour du Beaujolais c’est aussi une superbe occasion de se balader dans la magnifique région qu’est le Beaujolais. Ses vignobles, ses cols, ses forêts, ses petits villages, et bien d’autres curiosités encore…

Après une journée passée au Tour du Beaujolais, ce qui ressort en premier lieu, c’est cette organisation très rigoureuse. Très rigoureuse, mais obligatoire si les organisateurs souhaitent que la course se déroule le mieux possible. Ce qui ressort aussi, c’est l’ambiance familiale et très conviviale qui transpire de cet évènement. Tout le monde se connaît, se respecte, et vous n’aurez aucun problème à aborder qui que ce soit.

En tout cas, on encourage tous les fans de vélo, de sport, ou tout simplement les curieux, à aller découvrir ou redécouvrir le Tour du Beaujolais l’année prochaine !

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Résumé sportif du week-end !

Résumé sportif du week-end !

Finale de NBA, de Champions League et de Roland-Garros, le week-end a été chargé pour les passionnés de sport. Pour ceux qui n’ont pas réussi à tout suivre, Pure Média revient sur ces rencontres sportives.

Djokovic au sommet de son sport :

Il l’a fait, Djokovic est devenu dimanche 11 juin le tennisman le plus titré de l’histoire en Grand-Chelem ! Trois sets et 3 h 13 de jeu, on suffit à Djoko pour s’imposer face à Casper Ruud et remporter son 23ᵉ Grand-Chelem (7-6/6-3/7-5). Dix Open d’Australie, 3 Roland-Garros, 3 US Open et 7 Wimbledon, voici le palmarès XXL du serbe.

Dans son interview d’après match, Novak Djokovic est revenu sur son parcours, son enfance et sa famille avant d’annoncer que “le voyage [n’était] pas terminé. J’attends Wimbledon avec impatience”. Grâce à cette victoire, le natif de Belgrade reprend la 1ʳᵉ place au classement ATP. En revanche, le danois Ruud s’incline pour la deuxième fois consécutive au porte de la consécration à Roland-Garros. Espérons que l’année prochaine soit la bonne pour le numéro 4 mondial.

Une première pour Manchester City :

Lorsque le leader offensif des Citizens, Kevin de Bruyne, est sorti sur blessure à la 36ᵉ minutes, personne n’a pu se retenir de faire le parallèle avec la finale de Ligue des Champions 2021 perdue contre Chelsea.

Mais cette fois, le destin a tourné en faveur des Anglais. Voilà sept longues années que les hommes de Pep Guardiola échouaient. Mais cette année était la bonne. Samedi 11 juin, à Istanbul, Manchester City a remporté la finale de la Ligue des Champions face à l’Inter Milan sur le score de 1 but à 0. Rodri, élu joueur de l’année dans cette compétition, a délivré tout un peuple lorsqu’il a marqué à la 67ᵉ minute de jeu. Manchester City remporte donc la première Ligue des Champions de son histoire, et devient le 6ᵉ club anglais à réaliser cet exploit.

Les Nuggets aux portes de la consécration :

Samedi soir avait lieu le 4ᵉ match de la finale de NBA opposant les Nuggets de Denver et les Heat de Miami. Alors qu’il reste deux matchs dans cette confrontation, les Nuggets ont pris une belle avance et mènent désormais 3-1 grâce à leur victoire d’hier (95-108).

Le match 5, qui aura lieu demain sur le parquet des Nuggets, pourrait déjà être décisif en cas de victoire de ces derniers. Les Nuggets remportent alors leur premier sacre en NBA. À l’inverse, si les Heat l’emportaient, ce titre serait leur quatrième. Tout reste donc à faire dans cette finale !

Le sport en bref :

🎾Iga Swiatek remporte Roland-Garros face à Karolina Muchova. La polonaise, numéro 1 mondial, remporte donc son quatrième Grand-Chelem, son troisième sur la terre battue parisienne.

🏎️À l’occasion du centième anniversaire des 24h du Mans, le constructeur italien Ferrari a fait son grand retour. L’objectif était clair, la victoire. Et c’est bel et bien la Ferrari numéro 51 qui a remporté la course.

🚲Jonas Vingagaard remporte le Critérium du Dauphiné. L’Anglais Adam Yates et l’Australien Ben O’Connor viennent compléter le podium.

Silvio Berlusconi est mort ce 12 juin. Ancien premier ministre italien, mais surtout président mythique de l’AC Milan, l’homme de 88 ans nous a laissé ce matin. Durant les 30 ans de son règne, les Rossoneri ont remporté 29 trophées, dont 5 ligues des Champions et 8 titres de champions d’Italie.

Et voilà, c’est déjà fini pour ce récap sportif, on se retrouve la semaine prochaine pour toujours plus de sport !

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Reportage : À la conquête à vélo du Mont Thou, sommet de 611 mètres mythique de la région lyonnaise

Reportage : À la conquête à vélo du Mont Thou, sommet de 611 mètres mythique de la région lyonnaise

Du haut de ses 611 mètres, le Mont Thou est, avec son voisin le Mont Verdun, un incontournable du cyclisme lyonnais. Pour Pure, je suis parti avec un ami cycliste, à la conquête de son sommet, à l’occasion de la journée mondiale de la bicyclette.

Le Mont Thou, un sommet imposant en région lyonnaise

Nous sommes dimanche matin. Les cloches de l’église de Curis-au-Mont-d’Or, plus petite commune de la métropole au nord de Lyon, sonnent 10 coups. Mon ami Erwan Lardet et moi-même nous sommes donnés rendez-vous devant chez moi pour une balade à vélo, au lendemain de la journée mondiale de la bicyclette organisée par les Nations Unies. Equipé de sa tenue complète de cycliste et d’un vélo de route de bonne qualité, lui a plutôt l’habitude de ce genre de sorties. A contrario, mon VTT et moi ne sommes plus sorti ensemble depuis presque un an ! Mais tant pis, j’ai promis à Erwan que nous irions tous deux gravir le Mont Thou ce matin, alors nous irons.

Radar militaire au sommet du Mont Thou -  Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Le radar militaire en forme de boule, visible à des dizaines de kilomètres, trône tout en haut du Mont Thou

Le Mont Thou, c’est un peu un mythe du vélo dans les monts d’Or. Voyez-vous l’énorme boule au sommet d’une colline visible à des dizaines de kilomètres à la ronde dans le nord-lyonnais ? Et bien c’est lui, le Mont Thou. La boule en question, c’est juste un radar aérien militaire. Avec ses 611 mètres d’altitude, le Mont Thou est tout simplement le deuxième plus haut sommet des monts d’Or, juste derrière le mont Verdun (626 mètres). Et comment ne pas parler des nombreuses cabornes – des cabanes de bergers en pierres dorées sèches typiques de la région – que vous aurez l’occasion de croiser sur votre chemin ? Au départ de Poleymieux-au-Mont d’Or, il faut compter un peu plus de 4 kilomètres de balade pour atteindre le sommet. Si cette distance peut vous paraître courte, considérez cependant qu’elle ne se parcourt qu’avec un dénivelé moyen de 7.6% : l’équivalent de l’Alpe d’Huez (mais en 3 fois plus court, heureusement) !

Une ascension périlleuse mais abordable

Notre ascension débute donc par la traversée du village de Poleymieux-au-Mont-d’Or. Malgré le charme du lieu qui est systématiquement cité dans les classements des plus beaux villages de la région, je suis directement à la peine : il faut dire que les pourcentages sont sévères pour un novice comme moi. À peine arrivés en haut du village, je me trouve ainsi dans la nécessité de, déjà, demander une pause. Outre l’épuisement et la sensation de brûlure dans les jambes, mon petit déjeuner devient surtout un fardeau lourd à porter ; s’empare donc de moi l’envie de le renier. Il faut dire que j’ai commis l’erreur, avant de partir, d’avaler un grand bol de lait alors que les laitages, par souci de digestion, sont justement déconseillés avant une sortie à vélo. Il aurait fallu privilégier du pain et de la confiture, du thé, ou bien des gâteaux de sport (qu’il est aussi possible d’emporter avec soi pour la balade). Mais je n’ai pas prévu de renoncer : ayant déjà fait l’ascension plusieurs fois l’an passé, je sais que j’en suis capable. Seulement, je suis surpris que ma condition physique se soit dégradée si rapidement, preuve qu’il est important de ne pas négliger une activité physique régulière. Après avoir repris mes esprits, nous repartons donc à la conquête du Mont Thou.

Notre ascension se poursuit en dehors des paysages citadins, nous sommes désormais dans le cœur même du Mont Thou. Cette seconde partie plus naturelle me semble bien moins douloureuse. Il ne s’agit pourtant que d’un ressenti : en effet, les pourcentages sont encore plus grands qu’en début d’ascension avec des passages à 14% ! Mais le rythme dont je me suis imprégné me permet de ne pas lâcher : il suffit donc de s’armer de patience et de ne surtout pas renoncer mentalement, comme me l’explique Erwan.

Enfin, la dernière partie, bien que très courte, est probablement la plus difficile. Pour rejoindre le radar militaire, il faut encore fournir un effort intense. En effet, en plus de la fatigue physique emmagasinée depuis le début de l’ascension, ces derniers 800 mètres s’avèrent particulièrement pentus. Tandis que nous montons, nous croisons, à plusieurs reprises, dans le sens inverse, des cyclistes arrivés plus tôt qui dévalent la pente à une vitesse prodigieuse sur cette portion à 8% de moyenne.

Une vue panoramique à couper le souffle

Arrivés en haut, et malgré la souffrance, on se dit tout de même que l’effort en valait la peine. Le sommet nous offre en effet une vue panoramique de Lyon, au sein de laquelle les gratte-ciels se détachent de la brume. Au loin, à une cinquantaine de kilomètres à l’est, on aperçoit les imposantes cheminées de la centrale nucléaire du Bugey. Dans la même direction, multipliez la distance par 3 et regardez au loin : si le temps est dégagé, vous aurez la chance d’apercevoir le Mont Blanc, le toit de l’Europe. Le paysage est beau, et l’espace aménagé, on serait tentés par un pique-nique au sommet, mais nous n’avons malheureusement rien prévu d’autre que de l’eau. Après avoir profité de la vue, j’ai décidé d’interviewer Erwan, habitué du Mont Thou et ancien licencié du club Lyon Sprint évolution, sur la pratique du vélo et ses attentes :

Vue panoramique depuis le sommet du Mont Thou -  Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Le sommet dégagé du Mont Thou offre une vue panoramique de Lyon et de l’est lyonnais

Interview d’Erwan Lardet, cycliste habitué à l’ascension du Mont Tho

Erwan Lardet, cycliste amateur, ici au sommet du Mont Thou
Erwan Lardet, cycliste amateur, ici au sommet du Mont Thou

Pourquoi une attirance pour la pratique du cyclisme ?

Erwan Lardet : Avant tout pour la performance et le dépassement de soi, et le fait d’en faire avec d’autres gens, la convivialité. C’est à la fois un sport individuel et un sport collectif.

Savais-tu qu’hier (le 3 juin), nous célébrions la journée mondiale du vélo ?

Et bien non ! Je ne savais pas !

Après lui avoir expliqué qu’il s’agissait d’une journée organisée par les Nations Unies pour promouvoir la bicyclette comme mode de déplacement durable, il poursuit :

« Le vélo, c’est pas d’émissions de carbone ! »

Selon toi, quels sont les bienfaits du vélo d’un point de vue physique et mental ?

Déjà, c’est un excellent moyen de rester fit, ça c’est sûr (rires) ! Au-delà de ça, ça apporte un cardio de fou-furieux, un mental aussi… C’est honnêtement l’un des sports les plus physiques que je connaisse.  Tu dois sans cesse repousser la douleur malgré un effort qui est dans la durée. Il faut donc faire abstraction de cette douleur, et continuer à se donner encore plus pour maintenir un rythme. Finalement, le plus gros bienfait, c’est l’amélioration de la capacité à se surpasser.

Actuellement, nous nous trouvons dans les Monts d’Or, au nord de Lyon. Quels sont tes itinéraires préférés dans la région ?

Ah… Le Mont Thou… Combien de fois je l’ai fait ? Des dizaines de fois ! C’est mon itinéraire préféré. Après, il y a le Mont Verdun, le Mont Cindre… Moi j’aime bien quand ça grimpe de toutes façons.

Quels conseils donnerais-tu à un novice comme moi qui aimerait se mettre régulièrement au vélo ?

Ne pas se décourager au début, même si c’est dur. Au départ, la majorité des gens n’ont pas un cardio hyper développé. C’est rapidement très physique, on s’épuise vite. On peut donc se décourager facilement en se comparant au niveau des autres, mais c’est comme tout, avec de l’entrainement, on progresse très vite. Rapidement, tu vas te rendre compte que tu n’es pas si mauvais en cardio ; c’est juste que tu ne repousses pas assez loin la douleur, et que c’est avant tout mental. Je conseillerais d’abord de bien se renseigner sur les équipements : c’est important d’être à l’aise avec son vélo et très à l’aise avec ses équipements si tu veux prendre du plaisir, car c’est le but. Si tu ne prends pas de plaisir, c’est nul. Ne pas s’attarder que sur la performance non plus, même si c’est bien : il y a aussi les paysages, les rencontres… Et, très important, trouver des potes avec qui sortir, car c’est beaucoup mieux que seul : déjà, tu vas beaucoup plus loin, tu t’épuises moins, et c’est plus sympa. Enfin, si tu fais du vélo de route un peu sérieusement, alors forcément, à un moment, tu vas tomber. Au début tu tombes, parce que t’es mauvais, tout simplement. Mais il ne faut pas prendre peur et abandonner, car même si tu prends des grosses boîtes au début, au bout d’un moment, tu t’habitues, et après, tu ne tombes plus.

Erwan Lardet en vélo, au sommet du Mont Thou
Erwan Lardet en vélo, au sommet du Mont Thou

Pour faire un lien avec la journée du vélo, est-ce que tu penses que le cyclisme contribue à la sensibilisation de la préservation de l’environnement et de la biodiversité ?

De toutes façons, je pense que le vélo, c’est l’avenir. On arrive dans une impasse en termes de transport, et le vélo est le mode de transport avec le meilleur « rapport effort/ressources ». Comparé à d’autres moyens de transport, le rapport entre besoins et efficacité est extrêmement positif. Quand tu passes cette barrière là, de dire « ah ouais, c’est chiant le vélo » et que t’es capable de faire 20 kilomètres… Personnellement, je prends souvent mon vélo pour faire des trajets que je pourrais faire en voiture, et je ne perds pas beaucoup de temps en réalité. Finalement, t’es plus libre : t’as pas les bouchons, t’as pas besoin d’essence, et du coup, c’est moins cher ! C’est pas cher du tout même : une fois que tu l’as, il suffit d’entretenir ton vélo ! C’est une énergie mécanique, l’essence c’est de la bouffe, tu dois bouffer quoi, mais comme tout le monde. Donc oui, nécessairement, le vélo, c’est l’avenir je pense…

Et donc, quelles sont tes attentes envers les autorités locales en termes de développement des infrastructures cyclables ?

Les grandes villes, elles font à la fois de plus en plus d’infrastructures pour développer des pistes cyclables de partout, etc. Ils font en sorte de rendre la vie impossible pour les voitures et mieux pour les cyclistes. Dans un certain sens, c’est bien, mais dans un autre, le problème, c’est que c’est bien pour les cyclistes du dimanche. Mais pour les cyclistes qui vont un petit peu plus vite, c’est pas du tout adapté. Et en l’absence d’infrastructures, les routes en elles-mêmes ne sont vraiment pas faites pour accueillir des voitures et des vélos en même temps. Les routes ne sont pas assez larges. En tant que cyclistes, honnêtement, sur la route, on se sent souvent en danger. À de très nombreuses reprises, je suis pas passé loin de l’accrochage avec des voitures, et pas par ma faute. C’est quelque chose qui peut être un frein… Au niveau des infrastructures, je ne sais pas ce qu’on peut faire pour résoudre ça, mais, au-delà des infrastructures, il y a la loi. Par exemple, en Espagne, ils sont plus stricts que nous là-dessus : l’écart minimum d’un véhicule pour dépasser un cycliste doit être minimum de 1.5 m, y compris dans les villes (contre 1 m en France) !

Pour toi qui habites à Lyon, t’arrive-t-il de te déplacer en vélo pour tes trajets urbains ?

Oui, j’utilise beaucoup le Vélo’v.

Et donc, au sein de Lyon, quels sont les défis auxquels tu es confronté à vélo ?

Déjà trouver un Vélo’v en bon état (rires) ! Deuxièmement, espérer que la borne ne soit pas pleine au moment de le reposer. Mais à part ça, il n’y a rien à dire, les Vélo’v, c’est bien foutu. Sinon, la circulation.

Comment trouver un équilibre entre ses engagements personnels/professionnels et la pratique du vélo ?

Comme maintenant, il faut juste être motivé le weekend pour se lever le matin et aller faire du vélo. Mais c’est un plaisir pour moi de faire du vélo. D’ailleurs, c’est un autre bienfait : ça te sort du carcan de ta vie, t’es un peu comme dans une bulle presque intemporelle…

Y a-t-il un évènement ou une personne en particulier qui t’a inspiré à faire du cyclisme ?

Je regardais un peu tous les ans le Tour de France depuis que je suis petit, parce que mes grands-parents le regardaient, et j’ai toujours bien aimé. Et en 2019, j’ai eu Eurosport, et je me suis mis à regarder beaucoup de courses en dehors du Tour de France, notamment les courses pavées comme le Paris-Roubaix. J’avais envie d’imiter ces guerriers et d’aller affronter la douleur, les éléments de la nature, etc. Je me suis donc mis à faire du vélo avec mon petit VTT, je faisais des sprints dans ma rue… Et en septembre 2019, après le Tour de France – peut-être l’un des plus grands de l’histoire – je suis allé dans un club de vélo, et c’est là que ça a commencé. C’est vraiment le côté compétition qui m’a attiré.

En tant que cycliste, quels sont tes objectifs futurs ?

Déjà, faire du vélo plus régulièrement que ça, et faire des plus longues sorties. À terme, j’aimerais reprendre une licence et essayer de refaire des courses.

Et des cols en particulier que tu aimerais bien faire ?

Ah oui ! Il faut absolument que je fasse le Mont Ventoux. Je pense que je vais le faire cet été. Et puis l’Alpe d’Huez, le Granon, Hautacam dans les Pyrénées, le Galibier dans les Alpes, le Tourmalet… Il faut que je les fasse !

Aurais-tu une anecdote amusante ou surprenante liée à tes aventures à vélo ?

La première fois que j’ai essayé des pédales automatiques – on les essayait en groupe avec ceux qui démarraient dans le club – à l’occasion de ma première sortie, on est sortis du parc, et on arrive à un feu rouge. Et là, tous en même temps, on se rend compte qu’on n’arrive pas à déclipser : donc on est tous tombés sur le côté ! Les gens dans les voitures derrières nous se sont bien moqués de nous, c’était très amusant ! Pour éviter ça, il suffit de s’entrainer à clipser/déclipser à l’arrêt.

La fin de l’aventure.

À la suite de cette interview, nous nous élançons ensuite dans la redescente. Cette dernière s’avère bien plus facile que la montée, et ne se fait qu’en une dizaine de minutes. Attention toutefois à ne pas partir à la faute : on atteint très vite des vitesses équivalentes à celles des voitures, veillez donc à vérifier vos freins avant de partir. À une telle allure, partir à la faute ne vous laissera pas indemne. Selon l’itinéraire que vous choisirez, vous aurez peut-être l’opportunité de passer à côté du Titan, la mythique boîte de nuit qui a traversé les générations. Et tandis que vous continuerez à filer dans le vent pour rejoindre la vallée de la Saône, les jambes probablement vidées (mais qu’importe, vous n’avez plus à monter !), vous repenserez à la prouesse que vous venez d’accomplir : gravir le Mont Thou à vélo. Mais ne vous en faites pas : si l’envie vous prend de remonter en selle le lendemain, il vous reste encore 7 autres sommets à gravir avant d’avoir fait le tour des Monts d’Or ! Et pourquoi ne pas tous les faire en une fois ?

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