3 astuces pour maintenir sa routine d’entrainement dans le temps

3 astuces pour maintenir sa routine d’entrainement dans le temps

Une routine sportive est toujours difficile à instaurer. Pourtant, la pratique d’une activité physique régulière est nécessaire pour le bien-être. Lorsque l’on débute la pratique d’une activité physique nouvelle, on déborde souvent d’énergie et d’enthousiasme. Mais très vite, peut s’installer une forme de lassitude poussant très rapidement à l’irrégularité dans l’entrainement sur le long terme. Voici 3 astuces à mettre en place lors de la mise en place d’une nouvelle routine d’entrainement afin de s’assurer de la prolonger aussi longtemps que possible.

conseils instaurer routine
3 conseils pour faire entrer efficacement une pratique sportive dans vos habitudes de vie

1. Utilisez la technique du « nugde » pour favoriser la régularité

ssue des sciences comportementales, la théorie du nudge (ou « coup de pouce) est principalement utilisée en marketing : elle vise à influer le comportement des individus en aménagent leur environnement. Si en marketing, cette technique consiste, par exemple, à mettre au milieu des rayons de supermarchés les produits qu’il est le plus rentable de vous vendre, vous pouvez aussi l’utiliser chez vous pour modifier vos habitudes ! Par exemple, si vous souhaitez courir régulièrement, le fait de positionner vos chaussures de sport à côté de la porte d’entrée plutôt que dans un placard peut vous rappeler votre objectif chaque fois que vous rentrez ou partez de chez vous. Ainsi, n’ayant pas à faire l’effort de vous en rappeler, il vous sera plus simple de vous motiver pour y aller !

En économie, le nudge consiste à influencer le comportement des consommateurs

2. Adoptez la « règle des deux jours » pour éviter la procrastination

Créer une nouvelle habitude prend du temps. Si une légende urbaine affirme que 21 jours sont nécessaires à ancrer une nouvelle habitude dans notre routine, une étude en psychologie de la University College London a revu ce chiffre largement à la hausse, avec une une moyenne de 66 jours. Cependant, pour contraster avec cette mauvaise nouvelle, l’étude montre aussi que manquer un jour n’empêche pas du tout de réussir à prendre quand même l’habitude souhaitée. Afin d’être suffisamment endurant, il faut en effet trouver un équilibre entre rigueur et flexibilité. Ainsi, la règle des deux jours consiste à instaurer une pratique dans ses habitudes en la pratiquant au moins 1 fois tous les 2 jours, sans jamais dépasser ce délai. Cette méthode permet de ne pas se sentir coupable en cas de jour manqué et d’éviter de jeter trop vite l’éponge, tout en s’assurant une pratique régulière de pour créer une nouvelle habitude.

3. S’engager auprès d’un groupe ou d’un partenaire d’entrainement

La pratique d’une activité sportive avec des amis ou des proches permet de plus facilement l’ancrer dans notre routine. Une étude menée par l’Université de Stanford a ainsi montrée que ses participants qui s’entrainaient en groupe étaient plus susceptibles de poursuivre leur nouvelle activité, et ainsi l’inscrire dans leur routine, que ceux qui s’entrainaient seuls. En effet, en plus de la motivation apportée par le fait d’aller vous entrainer en leur présence, le fait de prendre un engagement met aussi en jeu sa responsabilité personnel, et diminue le risque de se désister. La pression sociale mise par vos amis sur votre présence fera en sorte que « la flemme » ne sera plus un prétexte pour ne pas aller s’entrainer ! Alors, avec lequel de vos amis irez-vous vous entrainez ? Envoyez-lui cet article pour le convaincre !

s'entrainer avec des proches ou des amis peut aider à instaurer une routine
S’entrainer avec des proches ou des amis peut rendre l’instauration d’une routine plus simple
Cyclisme : alors qu’ils pensaient l’emporter, 2 coéquipiers célèbrent ensemble avant de se faire coiffer sur la ligne

Cyclisme : alors qu’ils pensaient l’emporter, 2 coéquipiers célèbrent ensemble avant de se faire coiffer sur la ligne

Évènement insolite dans le monde du cyclisme ! Samedi 17 juin 2023, à l’occasion du 56ème Critérium de Saint-Symphorien-sur-Coise, Rémi Arsac et Charly Merle, 2 coéquipiers de l’équipe EC Saint-Étienne Loire pensaient lever les bras ensemble sur la ligne… Mais n’ont pas vu le retour du Caladois Simon Ruet, auteur d’une fantastique remontée ! Récit d’un scénario fou que les Stéphanois ne semblent pas prêts d’oublier…

cyclisme : ils pensent gagner ensemble, mais...
Simon Ruet, du VCVB, dépasse sur la ligne les 2 coéquipiers de l’EC Saint-Étienne Loire, Rémi Arsac et Charly Merle

Critérium de Saint-Symphorien-sur-Coise : une course bien connue du cyclisme local

Pour cette édition 2023 de la course amateur organisée par le Club Routier des 4 Chemins de Roanne, 80 coureurs issus de 28 équipes venues de toutes la France se sont élancés pour 28 tours de 3,3 kilomètres (pour un total de 92 kilomètres) dans les rues de Saint-Symphorien-sur-Coise, commune de 3600 habitants au sud-ouest de Lyon, entre Rhône et Loire. La commune est une habituée de l’événement : malgré une pause entre 2017 et 2021 pour cause de soucis financiers de l’organisateur, le club du CR4C Roanne, la course trouve ses racines dès 1962, et a été remportée par plusieurs vainqueurs du Tour de France, tel que Roger Pingeon ou Bernard Thévenet. Le public était ainsi au rendez-vous, avec un départ à 15h15 sous un grand soleil de juin. Si la course s’est déroulée de manière totalement classique de prime abord, avec une échappée qui s’est rapidement formée, avant de s’effriter peu à peu au fur et à mesure que la course avançait, le finish de la course s’est, lui, révélé totalement mémorable…

Un final inattendu…

Wout Van Aert (à gauche) et Christophe Laporte (à droite) de l’équipe Jumbo Visma, gagnent ensemble l’E3 Saxo Bank le 25 mars 2022
Crédits : AFP

À l’image des célèbres Wout Van Aert et de Christophe Laporte de l’équipe Jumbo Visma sur l’E3 Saxo Bank dans les Flandres belges en mars 2022, Rémi Arsac et Charly Merle, coéquipiers de l’équipe de l’EC Saint-Étienne Loire, se sont retrouvés dans une configuration rêvée : tous 2 derniers rescapés de l’échappé, ils ont décidé, lors des derniers mètres de la course, de franchir la ligne ensemble. Ayant fortement réduit leur allure afin de profiter de la ferveur du public, ils se sont ainsi retrouvés surpris par le retour furtif du jeune Simon Ruet, 19 ans, membre du Vélo Club Villefranche Beaujolais. Ce dernier, opportuniste, a déclenché dans la dernière ligne droite un sprint lui permettant de dépasser sur la ligne les deux stéphanois, et ainsi de gagner la course.

… Pour des réactions mémorables

La vidéo est d’ores-et-déjà devenue virale sur les réseaux sociaux, tout autant que la réaction des coureurs de l’EC Saint-Etienne Loire, qui semblent ne toujours pas avoir digéré ce qui vient de leur arriver. C’est sûrement pour cette raison que l’on dit qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué… Ou plutôt, lever les bras avant de l’avoir emporté !

C’est finalement Simon Ruet, coureur du VCVB, qui monte sur la première marche du podium
Crédits : Mont Actus

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Le sommeil polyphasique : 1 méthode alternative pour améliorer votre bien-être et votre productivité

Le sommeil polyphasique : 1 méthode alternative pour améliorer votre bien-être et votre productivité

Notre époque est marquée par une quête incessante à la fois de notre bien-être personnel et de notre efficacité. À cet égard, le sommeil polyphasique exergue la promesse d’une alternative promettant de transformer la relation que nous établissons entre le repos et la productivité. Imaginez une nouvelle façon de penser le sommeil, qui permettrait à la fois de tirer le meilleur de chaque moment éveillé, tout en améliorant son niveau de bien-être. Cette remise en question de notre bonne vieille et ancestrale nuit de sommeil pour une vie plus équilibrée, c’est le rêve des adeptes du sommeil polyphasique. Dans cet article, nous partirons à la découverte de cette approche du sommeil novatrice en nous plongeant dans ses principes fondamentaux, ses bénéfices potentiels, ses différents schémas d’application, et les défis qu’elle présente. Embarquez avec nous pour un voyage merveilleux à travers les méandres du sommeil polyphasique, et découvrez par quel processus cette méthode pourrait changer, peut-être à jamais, votre façon de dormir et de travailler…

Le sommeil polyphasique promet de réinventer notre façon de dormir pour la rendre plus efficace

1. La méthode du sommeil polyphasique : présentation et principes fondamentaux

Le sommeil polyphasique se définit comme étant une méthode consistant à diviser ses périodes quotidiennement dédiées au sommeil en plusieurs blocs, à l’inverse du sommeil monophasique qui n’en comporte qu’un seul (pour faire simple : vous vous couchez le soir et vous levez le matin). Plutôt qu’un simple bloc de sommeil nocturne, le sommeil polyphasique comporte donc au moins 2 blocs (par exemple, une nuit de 6 heures couplée à une sieste de 20 minutes). L’objectif est d’avoir un sommeil de meilleure qualité dans le but de dormir moins, et donc de gagner du temps. Cette approche est fondée sur une optimisation du sommeil par l’étude des de ses cycles. Pour rappel, lorsque nous dormons, nous alternons différentes phases de sommeil par cycles de 90 minutes. Or, ces cycles ne sont pas identiques les uns aux autres : tendanciellement, on observe en effet que, au fur et à mesures que les cycles se suivent, les phases de sommeil paradoxal sont de plus en plus brèves. Ainsi, le sommeil apparait comme étant beaucoup plus efficace et réparateur au début d’une période d’endormissement, justifiant le fait de multiplier les blocs de sommeil plutôt que de n’en prolonger qu’un seul.

Source : Inserm/Pinci, Alexandra
Infographie illustrant les différents stades du sommeil et de l’éveil enregistrés sur un sujet, par électroencéphalogramme, pendant la nuit. Le sommeil se compose du sommeil paradoxal, de la transition éveil-sommeil (stade1), du sommeil lent léger (stade2) et du sommeil lent profond (stade3). Au fur et à mesure de la nuit, le sommeil lent profond diminue au profit du sommeil lent léger.

2. Une énergie optimisée et une productivité accrue

Ceux qui l’ont adopté rapportent que le sommeil polyphasique n’a, malgré la diminution du temps de sommeil global dans la journée, pas impacté leur niveau d’énergie. Au contraire, certains rapportent même être moins fatigués que d’antan, grâce à un repos plus efficace, et des périodes de sommeil régulières. Le sommeil polyphasique, s’il permet une meilleure récupération, permet donc un meilleur investissement au travail, et donc une productivité améliorée. De plus, cette réduction du temps de sommeil permet de libérer un temps précieux pour se consacrer à ses propres activités. Il est par exemple possible d’accroitre son investissement dans une passion, et de développer son réseau social, ce qui permet d’améliorer son niveau de bien-être général. Le sommeil polyphasique permet ainsi d’améliorer son bien-être tout en boostant sa productivité. Toutefois, aucune étude n’a pour l’instant démontré les effets bénéfiques d’un sommeil polyphasique adopté sur le long terme.

3. Différents schémas du sommeil polyphasique

Étant donné que le terme « sommeil polyphasique » désigne littéralement un sommeil divisé en plusieurs phases au cours d’une journée, il existe donc une multitude de schémas de sommeils polyphasiques différents. En voici quelques exemples :

  • Biphasique siesta : Comprend une longue période de sommeil nocturne (6 heures) et une sieste de 20 minutes en journée.
  • Everyman : Comprend une courte période de sommeil nocturne, et plusieurs siestes de 20 minutes réparties le long de la journée. Il peut se subdiviser en plusieurs catégories :
    • Everyman 1 : 4h30 de sommeil et 2 siestes de 20 minutes.
    • Everyman 2 : 3h de sommeil et 3 siestes de 20 minutes.
    • Everyman 3 : 1h30 de sommeil et 4 siestes de 20 minutes.
  • Uberman : Le plus radical des schémas, se constitue de 6 siestes de 20 minutes réparties uniformément tout au long d’une journée de 24 heures.

Ces différents schémas offrent différentes possibilités pour corréler un sommeil polyphasique à nos besoins, et en tenant compte de nos propres contraintes professionnelles et familiales.

Les différents schémas de sommeils polyphasiques
Quelques exemples de schémas de sommeils polyphasiques sur des cycles de 24 heures
En jaune : les phases d’éveil
En bleu : les phases de sommeil

4. Précautions et défis liés à l’adoption du sommeil polyphasique

L’adoption du sommeil polyphasique est difficilement associable au mode de vie de notre société. En mettant en place un sommeil polyphasique au schéma Uberman par exemple, attendez-vous à vivre une grande partie de vos journées la nuit (tandis que le reste de la société est endormie), et à devoir aller vous coucher toutes les 4 heures environ (rendant difficile toute activité de sociabilisation). Cette déconnexion avec le reste de la société peut donc avoir un effet pervers sur le bien-être, alors même que le sommeil polyphasique est supposé l’améliorer. Par ailleurs, les recherches sur les effets à long terme du sommeil polyphasique sont encore limitées, et les risques sur la santé pour les personnes les plus fragiles demeurent peu connus. Il semblerait qu’il soit difficile de tenir un schéma plus complexe que le sommeil biphasique ou Everyman 1 dans la durée sans ressentir un état de fatigue profond. Par conséquent, il est recommandé de consulter un professionnel de santé avant de mettre en place un tel mode de vie, et d’être attentif aux potentiels signaux de fatigue et de détérioration de la santé au cours de l’expérience.

5. Nos conseils pour essayer le sommeil polyphasique

Passer d’un sommeil monophasique à polyphasique n’est pas si simple. Il est en effet au début possible de ressentir une grande fatigue, liée à la perturbation du cycle circadien, notre horloge biologique interne. Voici donc 5 conseils pour une transition tout en douceur :

  • Parmi ceux présentés supra, sélectionnez un schéma adapté à vos besoins et à votre mode de vie.
  • Prévoyez une période d’adaptation de plusieurs semaines pour permettre à votre corps de recaler son rythme circadien. Évitez donc les activités sportives ou intellectuelles trop extrêmes durant ce laps de temps.
  • Respectez strictement les horaires fixés préalablement de vos siestes pour ne pas tomber dans un faux rythme et prendre de mauvaises habitudes de sommeil.
  • Créez un environnement propice à un sommeil optimal, avec une obscurité et un silence total, ainsi qu’une température de la pièce réglée entre 16°C et 18°C (si cela peut paraitre froid, il s’agit en fait de la bonne température pour correspondre à notre rythme circadien, car le corps refroidit pendant la nuit).
  • Consultez régulièrement un professionnel de santé pour surveiller votre état de santé et votre bien-être.

cycles circadien homme
Source : Atelier graphique Wikipédia
Quelques illustrations de l’expression du rythme circadien chez l’Homme

Et maintenant ?

Cette découverte du sommeil polyphasique nous a offert, tout au long de cet article, un aperçu captivant d’une méthodologie de vie nouvelle, qui pourrait bien durablement accroitre notre productivité et améliorer notre bien-être. À l’heure où l’humanité essaye, par l’étude des neurosciences, de changer ses habitudes solidement ancrées pour repousser sans cesse les limites de son potentiel et optimiser l’efficacité des actions menées au cours de sa vie, le sommeil polyphasique apparait comme étant une option tout à fait séduisante, bien qu’il ne constitue pas pour le moment une solution universelle adaptée à tous.

Maintenant que vous êtes devenu un expert sur le sommeil polyphasique, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à partager cet article avec votre entourage. Après tout, qui sait ? Peut-être inspirerez-vous d’autres personnes à explorer cette approche et à repenser leur propre sommeil, leur permettant la mise en place d’un mode de vie plus audacieux…

Prioriser votre bien-être : 10 Conseils pour une vie équilibrée

Prioriser votre bien-être : 10 Conseils pour une vie équilibrée

Avez-vous l’impression de vivre une vie stressante ? Avec l’accumulation des contraintes personnelles et professionnelles, rien de plus normal ! Le bien-être devient donc, de nos jours, une discipline nécessaire pour un quotidien plus serein. Pour vous, Pure a déniché 10 conseils qui vous aideront à trouver un équilibre dans votre vie.

prioriser son bien-être et lutter contre le stress
Face à nos modes de vie stressants, il devient indispensable de prendre soin de son bien-être

1. Adoptez la pleine conscience dans votre quotidien

La méditation en pleine conscience est une pratique issue du bouddhisme qui consiste à apporter une attention toute particulière aux sensations et aux émotions qui nous traversent, le tout ponctué de bienveillance. L’intégration de cette technique de méditation à une routine quotidienne peut vous permettre de réduire votre stress, et donc à améliorer votre bien-être général.

méditation pleine conscience
La méditation en pleine conscience contribue à diminuer le stress

2. Exprimez votre reconnaissance

journal de gratitude pour optimiser son bien-être
Tenir un journal de gratitude peut être un bon moyen d’adopter une attitude positive au quotidien

Une étude publiée en 2003 dans le Journal of personality and social psychology démontre les effets positifs d’une attitude reconnaissante sur le bien-être psychologique. Tenir un journal de gratitude permet notamment d’augmenter son niveau de bonheur et de réduire celui de son stress. Pour cela, il suffit de prendre tous les soirs un stylo, et de noter tout ce en quoi vous êtes reconnaissants (votre meilleur ami qui vous a aidé à déménager, le ciel qui vous maintient en vie ou même, ou même simplement vos chaussettes pour ne pas s’être séparées à la sortie de la machine à laver) ! Le simple fait d’exprimer votre gratitude couramment vous permettra d’adopter une attitude positive au quotidien.

3. Développez et entretenez votre réseau social

Pourquoi les relations sociales sont-elles la principale source du bonheur ?
Sortir de la croissance : Mode d’emploi, Eloi Laurent

Plus encore que l’argent ou la santé, ce sont les relations sociales qui vous permettent une vie épanouie tant physiquement que mentalement. Ainsi, dans son ouvrage Sortir de la croissance : Mode d’emploi paru en 2019, Eloi Laurent évalue la cause du bonheur de la population d’un pays comme provenant à 34% des liens sociaux qu’ils tissent entre eux (contre 26% pour le PIB, 21% pour l’espérance de vie en bonne santé, et 11% pour la proportion à déterminer librement ses choix de vie).  En bref, avoir des amis et les fréquenter régulièrement participe à un épanouissement global dans la vie.

4. Pratiquez une activité physique régulière

En plus d’être bénéfique à la santé physique, faire de l’exercice revêt également de nombreux bienfaits sur la santé mentale ! L’Organisation Mondiale de la santé, qui certifie que « l’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété », recommande ainsi un minimum de 150 minutes d’activité physique à intensité modérée (ou 75 minutes à haute intensité) chaque semaine pour un adulte dans la force de l’âge.

Pour votre santé physique et mentale, pratiquez une activité physique régulière
Pour votre santé physique et mentale, pratiquez une activité physique régulière

5. Adoptez une alimentation équilibrée et variée

Une alimentation équilibrée est importante pour un état de bien-être optimal
Une alimentation équilibrée est importante pour un état de bien-être optimal.

Afin de maintenir un état de santé satisfaisant et un bien-être optimal, il est nécessaire de mettre en place une alimentation saine. Faites attention à l’excès de sucre, présents dans tous les rayons de nos supermarchés et souvent massivement ajoutés par les industriels, y compris dans les féculents. Privilégiez des aliments riches en micronutriments (les composants alimentaires comme les vitamines ou les minéraux qui assurent l’efficacité des macronutriments, tels que les protéines, les glucides et les lipides, chargés de l’entretien de l’organisme) tels que les fruits et les légumes.

6. Aménagez votre environnement de travail

Votre environnement de travail est un espace clef de votre vie. Vous êtes voués à y passer beaucoup de temps, et à ce titre, il est nécessaire qu’il vous plaise. De plus, un environnement de travail ergonomique permet d’améliorer sa productivité, et donc de diminuer son stress lié à la pression du travail. Pensez par exemple à ajuster votre chaise et votre bureau pour adopter une posture confortable vous permettant de travailler en toute sérénité !

Voici pourquoi votre environnement de travail doit être plaisant pour maximiser votre productivité
Votre environnement de travail doit être plaisant pour maximiser votre productivité

7. Travaillez efficacement

Deep Work: Rules for Focused Success, Cal Newport : travaillez mieux pour travailler moins !
Deep Work: Rules for Focused Success, Cal Newport

Il est inutile de travailler longtemps avec une productivité faible. En effet, de cette manière, vous vous privez de temps libre, temps que vous auriez par exemple pu dépenser avec vos amis (ce qui, comme nous l’avons vu supra, permet d’accroitre son niveau de bonheur). Il est donc préférable de travailler moins, mais de travailler mieux. Pour cela, Cal Newport a développé en 2019 dans son livre Deep Work: Rules for Focused Success la méthode du « travail profond ». Cette dernière à se focaliser de manière intense sur une seule tâche en s’abrogeant de toute distraction, notamment le téléphone portable, dont la simple réception d’une notification conduit à la sortie de cet état de « travail profond ».  Par ailleurs, le Deep Work doit être planifiée en avance, et non improvisé : durant cette plage horaire, on sait que notre esprit ne sera dédié qu’à une seule tâche. Et attention à ne pas tomber dans le piège le plus vicieux de la procrastination qui consiste à passer beaucoup trop de temps sur des tâches faiblement stimulantes intellectuellement : être en état de Deep Working n’est par exemple par recommandé pour vérifier ses emails ou participer à une réunion non essentielle, car votre temps quotidien de Deep Working est limité. En effet, mobiliser aussi efficacement son attention demande beaucoup d’énergie, il est donc impossible de maintenir cet état plusieurs heures durant. À ce titre, pour maintenir un bon rythme de travail pendant une longue période, il est recommandé de faire une pause de 5 minutes toutes les 25 minutes, afin de maintenir une endurance productive dans la durée. Grâce à ces gains de productivité, vous serez moins stressé par votre travail.

8. Osez manifester un refus

Votre énergie est limitée, et doit être régulièrement régénérée par le sommeil et l’alimentation. Ainsi, vous devez partager cette jauge d’énergie pour trouver un équilibre que vous juger satisfaisant entre vie personnelle et vie professionnelle. S’il est bien-sûr possible de rendre flexible cet équilibre en fonction des différentes exigences des périodes de l’année, veillez cependant à ne jamais le rompre. Face à une demande que vous jugez excessive dans le cadre d’une relation de travail, opposez-vous-y, en prenant soin d’expliquer à votre supérieur ou à votre co-contractant les raisons de votre refus (ce qui permettra de le rendre plus facilement compréhensible et donc acceptable).

Comment empêchez le monde professionnel d'avoir un impact excessif sur votre vie personnelle
Empêchez le monde professionnel d’avoir un impact excessif sur votre vie personnelle

9. Optimisez vos méthodes de sommeil pour le rendre le plus réparateur possible

adoptez des bonnes habitudes de sommeil
Le sommeil n’est pas une perte de temps, il est au contraire celui qui vous permettra de l’optimiser

Le sommeil est essentiel pour notre bien-être. Un sommeil de qualité permet de régénérer notre corps et notre esprit. Contrairement à ce que pensent 13% des 25-45 ans, dormir n’est pas une perte de temps. Au contraire, le sommeil est une période de récupération tant physique que psychologique indispensable à maintenir une vie équilibrée. L’Inserm recommande ainsi de dormir entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte. Mais plus efficace encore que le sommeil monophasique (celui qui ne se compose que d’une seule phase de sommeil nocturne), le sommeil polyphasique (qui se compose d’une phase de sommeil nocturne réduite et d’une ou plusieurs siestes pendant la journée) permet de dormir moins tout en conservant les effets bénéfiques du sommeil. En effet, comme le repos est plus profond (et donc régénérateur) au début d’une phase de sommeil, il vaut mieux privilégier un nombre réduit d’heures de sommeil au profit d’un nombre d’endormissements quotidien plus élevé. Quoiqu’il en soit, que vous choisissiez un sommeil monophasique classique ou polyphasique, il est nécessaire de ne pas le négliger pour vous investir pleinement dans votre quotidien et avoir une vie équilibrée !

10. Riez et souriez

Le fait de rire et de sourire créer des effets bénéfiques sur notre santé mentale. Le rire libère en effet des endorphines – les hormones du bien-être – qui contribuent à réduire le stress. Ainsi, la pratique du yoga du rire, concept fondé en Inde en 1995 par le docteur Madan Kataria, permet d’instaurer un bien-être entier chez ses adeptes. Consistant à se forcer à rire, elle se base sur le fait scientifique suivant : le cerveau est incapable de faire la différence entre un rire spontané ou un rire simulé. Dans les 2 cas, le rire provoque une diminution des hormones de stress dans le sang, et participe donc à la lutte contre le stress et à l’imposition du bien-être dans votre vie ! Bien que le yoga du rire semble à première vue ridicule, il est en réalité très utile dans la pratique. Seriez-vous prêt à sauter le pas ?

Rire, même pour de faux, libère des endorphines qui contribuent à réduire le stress et l'anxiété
Rire, même pour de faux, libère des endorphines qui contribuent à réduire le stress et l’anxiété

La relaxation par les caissons de privation sensorielle ou par des exercices de pleine conscience : 2 approches opposées ?

La relaxation par les caissons de privation sensorielle ou par des exercices de pleine conscience : 2 approches opposées ?

Quel est le meilleur moyen de se relaxer ? Lorsque l’on débute la relaxation, 2 expériences reviennent très vite : celle des caissons de privation sensorielle, et celle de la pleine conscience. La première porte bien son nom : il s’agit de plonger l’individu dans une cuve d’eau salée à 35°C (température proche de celle du corps humain), le tout dans le noir, afin de le priver de toute sensation et de lui permettre de se focaliser sur son for intérieur. La seconde expérience, elle, consiste à prendre conscience de l’instant présent, en se concentrant a contrario sur le ressenti complet de son environnement, et donc des sensations qui l’accompagnent. Bien que les 2 expériences pour but la relaxation, elles s’y prennent donc chacune de manière totalement différente.

comment pratiquer la relaxation efficacement
Quel exercice de méditation est le plus efficace ?

Deux approches différentes de la relaxation

Plus que différentes, ces approches semblent même fondamentalement opposées. En effet, tandis que les cuves recherchent la relaxation par l’isolation sensorielle et la réduction des sensations corporelles, à l’inverse, les exercices de pleine conscience visent à se relaxer en jugeant de manière bienveillante les sensations ressenties par un individu qui en prend pleinement conscience.

Les cuves de privation sensorielle : une expérience de dépossession des sensations corporelles

Les cuves d’isolation (ou caissons de flottaison) sont conçues pour créer un environnement dépourvu de stimuli externes. Pour cela, on cherche à déposséder l’individu de toute sensation, qu’elles soient auditives, visuelles, olfactives ou tactiles. En quoi ce processus favorise la relaxation ? Il se base sur la théorie que l’information environnementale, qui stipule que les stimuli externes sont source de distraction, et donc néfastes à la relaxation. Ainsi, de nombreuses études ont montré que les cuves de privation sensorielle permettaient de combattre l’anxiété plus facilement qu’une simple méditation.

Créés dans les années 1950, les cuves de privation sensorielle ont été popularisés par la série Stranger Things

La pleine conscience : un exercice de focalisation du ressenti des sensations

méditation pleine conscience
La pleine conscience est un exercice de méditation issu du bouddhisme

La pleine conscience consiste, plutôt que de supprimer les sensations, à leur porter une attention toute particulière et bienveillante. Elle encourage l’individu à prendre conscience des stimuli internes et externes, et à les accueillir sans jugement ni réaction automatique. Cette approche approche permet une meilleure compréhension de son environnement, ce qui a pour conséquence de favoriser la gestion du stress, et, par extension, la relaxation. Une étude de l’Université du Massachusetts datée de 1995 montre ainsi une diminution significative sur l’anxiété après des séances de méditation en pleine conscience.

Deux approches de la relaxation qui ne sont pas incompatibles

Ces 2 méthodes, bien que l’une et l’autre scientifiquement efficaces, semblent cependant structurellement opposées. Si toutes deux visent la relaxation, l’une le fait par la privation de sensation, tandis que l’autre le fait par la focalisation du ressenti des sensations. Surprenamment, leur association n’est finalement pas si paradoxale. Au contraire, leur association peut permettre d’obtenir des résultats encore plus bénéfiques : en intégrant la pratique de la pleine conscience dans un caisson de privation sensorielle, l’individu a la possibilité de se concentrer davantage sur ses sensations internes, plutôt que sur ses émotions corporelles. Cette combinaison de la privation de sensation et de la méditation en pleine conscience permet d’atteindre un état de relaxation profond, tout en obtenant une conscience maximale à ses expériences internes. Cet état permet somme toute de conserver son attention focalisée sur le ressenti de ses sensations autres que corporelles, tout en inscrivant cette introspection dans le moment présent. En bref, cette association est idyllique, car elle permet de tirer parti des avantages de chaque méthode, tout en conservant ses vertus relaxantes.